Avoir vécu trop loin Des siècles de différences Un avenir un destin Des mondes de souffrance Me réveiller parfois Me disant qui je suis Enfreindre toute les lois Même celles de Jésus Christ Savoir encore gueuler Avant que la camarde Revienne rappeler Le foutu camarade Avoir bien trop subi La mort d'indifférence Dans un siècle meurtri Par des gens en errance Souffrir de ne pas être Citoyen de la peur Et pleurer du mal être Qui habite mon coeur Avoir bien trop d'espoir De changer la planète Quand trop souvent le noir Est complice de la fête Je ne suis pas des vôtres Mais d'une autre planète Me sens parfois l'apôtre Et parfois la mauviette J'ai souvent trop l'envie De rendre le monde beau Mais le temps est fini Et la suite au tombeau Et les vertes années Nourries de mes combats Me laissent espérer La relève après moi