Pardon


À vivre trop longtemps au-delà de la norme
Découvrir malgré moi qu'il y avait  des limites
Avoir honte  parfois de la haine des hommes
Qui passent trop de temps à contempler leur bite

À toujours accepter toutes les différences
Et toujours voulu croire bien au-delà de tout
Que sexe peau religion tout nous donne une chance
Tu es mon frère humain le reste je m'en fous

Petit pédés vieilles putes frères et soeurs de sang
Ou pauvres réfugiés que l'on veut renvoyer
Black-blanc-beur et clochard délaissés par les temps
Je te vis malgré moi en toi je me complais

J'ai dépassé la norme dépassé la limite
Tué depuis longtemps les dieux que vous priez
Et je vous laisse croire que le démon m'habite
Vous envoie malgré tout un sourire une pensée

À vivre trop longtemps au-delà de la norme
À parfois trop combattre ce qu'est l'indifférence
Accepter trop souvent ce qui vous semble énorme
Respecter plus que tout toutes nos différences

À perdre trop de plumes à combattre des moulins
Me sentir incompris par ceux que je côtoie
Me sentir envahi mi-ange mi-malin
Dans un monde pourtant dévasté par la loi

Et ces putains d'idées bousillées d'anarchie
Ont laissé derrière moi un monde de paraître
Ont trop laissé en moi de fortes utopies
Un monde de bons jours un monde de peut-être

Dois-je vous dire pardon hier je le pensais
Suis-je votre démon car je suis un athée
Ai-je quitté les hommes au moins par la pensée
Refusant d'espérer vos paradis blessés

À vivre trop longtemps au-delà de la norme
J'ai pris trop de distance j'ai quitté votre race
J'ai déjà dépassé le monde du conforme
Veuillez m'en excuser je suis pile je suis face